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RUDA

Le plaisir, sinon l’obsession, de travailler le contraste, d’aller où elle n’est pas encore allée ou, plus exactement, de ne pas faire ce qu’elle sait faire – avec la tentation aussi, de ne pas faire ce que l’on attend qu’elle fasse. Beaucoup de contraires, de contradictions... Pas un esprit de contradiction, mais le goût d’écrire à partir de contradictions. Un goût pour les extrêmes aussi, pour jouer avec les extrémités. Une insatisfaction également, qui la pousse à poursuivre.


Nature et culture ont toujours été, dans ses tréfonds, une question moteur. Un questionnement qui vient probablement de sa propre «nature», de sa propre histoire familiale: une grand-mère métisse autochtone, une origine autochtone «cachée», «mutine», avec laquelle elle cherche sans doute à se relier, précisément parce que cette origine était tue. Un silence qui a attisé sa curiosité, son attachement, sa volonté de s’y rapprocher. Mettre au premier plan, Ayelen, son second prénom – d’origine mapuche – vient de là.

Ayelen Parolin

Chorégraphe et danseuse, Ayelen Parolin vit et travaille à Bruxelles. Née en Argentine, elle arrive en Europe en 2000 et suit la formation exerce à Montpellier. Elle débute ensuite une carrière d’interprète qui l’amène à collaborer avec Mathilde Monnier, Jean-Francois Peyret, Mossoux-Bonté, Alexandra Bachzetsis, Mauro Paccagnella et Louise Vanneste.


En 2003, elle entame un travail d’écriture chorégraphique. Depuis son solo autobiographique 25.06.76 et jusqu’à la pièce de groupe WEG (2019), elle crée une vingtaine de pièces. Chorégraphe inclassable et imprévisible, elle navigue entre plusieurs univers et esthétiques, sans cesse attentive à explorer différentes parts d’elle-même et sonder ce qui nous lie aux autres. Depuis 2022, sa compagnie RUDA est en résidence au Théâtre National Wallonie-Bruxelles.

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