Andrew Skeels utilise la plante du Moyen-Orient comme métaphore d’une pollinisation transculturelle, entre persévérance et renaissance.
Ancien danseur des Grands Ballets Canadiens de Montréal où il a pu croiser les styles de Kylián, Ek, Celis et Veldman, Andrew Skeels impose aujourd’hui la marque d’un chorégraphe. Son approche en constante évolution s’est nourrie de son bagage classique, du contact improvisation ou du breakdance. Dynamique, musicale, tranchante, sa danse épate. « Le public est l’élément final qui donne vie au mouvement », résume-t-il. Dans Rose of Jericho, Skeels utilise la plante du Moyen-Orient comme métaphore d’une pollinisation transculturelle, entre persévérance et renaissance. Il invite la musicienne Sussan Deyhim et le designer Wilber Tellez, deux autres migrants des arts, à le rejoindre. Dans un décor évocateur de ce lointain en mouvement, cette distribution éclectique de sept danseurs aux formations différentes offre une échappée belle. Une gestuelle comme une calligraphie, un hymne à la diversité.
crédits
Chorégraphie Andrew Skeels Musique Sussan Deyhim, Richard Horowitz Distribution Alisia Pobega, Brett Andrew Taylor, Jossua Collin Dufour, Odile-Amélie Peters, Lila-Mae Talbot, Jessie Lhôte, Alexandre Carlos Collaborateurs Sunny Doyle, Rasmus Sylvest, Wilber Tellez