Du grec φαινόμενον, phainomenon : « Ce que l’on observe ou constate par l’expérience et qui est susceptible de se répéter ou d’être reproduit et d’acquérir une valeur objective, universelle. »
Dans la pénombre, sous une lumière froide, cinq silhouettes s’éveillent, se meuvent de manière saccadée, précise. Ces cinq phenomena, robots humanoïdes sensibles ou nouvelle génération d’êtres humains augmentés, évoluent devant les yeux des spectateurs, témoins actifs de la métamorphose qui s’opère au fil de la pièce. C’est au contact de l’autre, en étroite proximité avec le public, que ces phenomena s’humanisent pour devenir des êtres vivants plus vrais que nature, indissociables d’un Humain biologique, à la seule différence que ces super-humains soulignent notre vulnérabilité humaine, laissant notre avenir en suspens. Réflexion philosophique, histoire d’Humanité, méditation esthétique, Phenomena explore les infinies possibilités d’amplification et de transcendance du corps et questionne l’évolution de l’Humain dans un futur pas si lointain.
crédits
Une chorégraphie de Ismaël Mouaraki en collaboration avec les interprètes Interprètes Geneviève Boulet, Felix Cossette, José Flores, Geneviève Gagné, Marie-Maxime Ross Conseillère à la dramaturgie Estelle Clareton Éclairages et scénographie Paul Chambers, David-Alexandre Chabot Répétitrice Annie Gagnon et Isabelle Poirier Conseillères artistiques Annie Gagnon, Geneviève Boulet et Isabelle Poirier Musique Antoine Berthiaume Costumes Sarah Dubé Direction technique Olivier Chopinet
Phenomena a reçu l'appui en résidence de l'Agora de la danse, la Maison de la culture Notre-Dame-de-Grâce, la Maison de la culture Frontenac et de Circuit-est centre chorégraphique. La création de Phenomena a reçu l'appui du Conseil des Arts du Canada, le Conseil des arts et des lettres du Québec et du Conseil des Arts de Montréal.